Le coeur a ses raisons, que la raison ignore.

Effectivement, l’émotionnel est un bon indicateur dans les prises de décisions. Parfois, nous « sentons » que c’est la voie à prendre ou au contraire, à ne surtout pas prendre, sans vraiment savoir pourquoi, ni d’arguments solides.

Cependant, il ne doit pas être le seul indicateur car le coeur peut nous tromper.

Les chiffres baissent, vous vous sentez nul alors que c’est peut-être le contexte, un problème technique, le cycle normal de vie d’une offre…

Exemple d’une situation vécue :

Suite à plusieurs défaut de paiement, je me suis posée la question de maintenir ou non les facilités de paiements. En regardant les statistiques, je me suis rendue compte que les mauvais payeurs représentaient un faible pourcentage et que globalement, la stratégie était plutôt positive. Pourtant, dans mon ressenti, ces quelques mauvais payeurs prenaient beaucoup de place émotionnelle.

Certains vivent aussi une frustration car ils font beaucoup d’actions mais ces actions ne sont pas les plus pertinentes. Donc à cause d’un sentiment de frustration, de lassitude, de ras-le-bol, certains pensent qu’ils ne vont jamais réussir et abandonnent alors que c’est juste une question de stratégie.

L’émotionnel ne doit pas être le seul indicateur !